Historique
Le Taï-Jitsu
Littéralement « Techniques du corps », (Taï = corps, Jitsu = techniques) puise ses origines dans les principes de défenses des écritures chinoises du Ve siècle. Au XVIe siècle, une méthode portant le nom « Ecole Taï Jitsu » est créée par M. Nagao.
1958 : le Taï-Jitsu fait son apparition dans la revue de la FFATK (Fédération Française d’Aïkido, de Taï-Jitsu et Kendo)
1968 : ouverture de clubs (Versailles, Trappes).
1972 : voyage au Japon de 3 experts français
1973 : création de l’AFTJ (Association Française de Taï-Jitsu)
1977 : entrée du Taï-Jitsu à la FFKAMA (Fédération Française de Karaté et Arts Martiaux Affinitaires)
1994 : près de 5000 licenciés
1998 : création de TJDE (Taï-Jitsu Do Europe) regroupant la tendance traditionnelle Taï-Jitsu « Do » (Voie).
2002 : entrée du Taï-Jitsu Do au sein de la FEKAMT (Fédération Européenne de Karaté et Arts Martiaux Traditionnels).
Le Taï-Jitsu (*2) tel qu’il est pratiqué actuellement est un art martial de notre époque, technique, physique et psychologique ; il développe la force, la maîtrise de soi et le courage, ce qu’il y a de plus humain dans notre civilisation mécaniste est une survivance des principes de la voie du Samouraï ou du chevalier (Bushido).
Le Taï-Jitsu moderne, méthode de self défense utilise des techniques empruntées à plusieurs arts martiaux. Dans le contexte légal relatif à la légitime défense tout autant que dans l’esprit Budo, il convient de respecter un certain nombre de principes:
1) Une riposte proportionnelle à l’agression
2) Le respect pour la vie
3) Ne jamais causer de mal irréparable à l’agresseur